Puissant culte vénérant Absolem, le Porteur de Vérité, la Voie Véritable étend chaque jour son emprise sur Oriar. Alors que de plus en plus d’humains abandonnent la rigueur de la vie au sein du Fortin ou des Terres sauvages, d’immenses processions d’adeptes parcourent le continent pour rejoindre la Flèche, l’inexpugnable forteresse du Culte.

Arrivés devant les portes du Cinquième Cercle, ils devront abandonner leur nom et leur possession, et revêtir les robes blanches des Innombrables pour franchir une à une les étapes qui les mèneront vers leur ultime destination, l’ascension de la Flèche. Bien que peu d’entre eux parviennent à gravir cette tour à l’architecture impossible, ceux qui complèteront l’ascension se verront transfigurés par le pouvoir d’Absolem.

Revêtus de lourdes armures immaculées, forgées dans le sang des Innombrables et infusées d’Aether, ces élus, Protecteurs ou Imprécateurs, prendront à leur tour le commandement des processions d’Innombrables pour déferler sur Oriar, répandant partout, et souvent par la force, la parole du Porteur de Vérité. 

Poursuivez votre avancée inexorable sur les terres d’Oriar pour la gloire d’Absolem !

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Lorsque les Voyageurs perdirent le contrôle des énergies accumulées durant l’accomplissement de leur rituel, le Voile se fracassa au-dessus du plateau rocheux qui fut par la suite nommé le Socle, donnant naissance à la Faille. Le site fut occupé par les Communs qui y bâtirent une ville qu’ils durent par la suite abandonner du fait de la signature du Pacte.

Cependant, ailleurs sur le continent, certains humains s’éveillaient au milieu de la nuit, euphoriques. Attirés par un irrépressible sentiment de plénitude, ces individus, nobles ou mendiants, soldats ou paysans, quittèrent leur ancienne vie sans un regard en arrière, pour se diriger vers le Socle et la source de la puissance qui les appelait.

Là, sur les terres balayées par des vents chargés d’Aether, ils passèrent des jours immobiles, les yeux plongés dans la Faille comme hyptnotisés. Quand ils finirent par revenir à eux, les yeux brillants d’un éclat azuré, ces humains avaient été transfigurés.

Ainsi naquit l’ordre de la Voie Véritable.

Trois siècles plus tard, cette organisation pléthorique a su devenir une puissance majeure sur le continent. Des dizaines de milliers d’Innombrables, tels que sont appelés ceux qui arpentent la Voie, ont quitté les rigueurs de la vie au Fortin ou les communautés des terres sauvages, pour rejoindre le siège de la titanesque forteresse de la Voie, la Flèche.

Tout individu désireux de rejoindre la Voie Véritables devra se présenter devant les murailles du Cinquième Cercle où il abandonnera ses possessions, et ce jusqu’à son nom, pour revêtir les lourdes robes des Innombrables. Leurs visages, dissimulés sous leur capuchon, ils entameront le long chemin qui mènera le pur et le juste à la véritable illumination.

Pour ce faire, un adepte de la Voie devra faire montre de sa valeur pour franchir les cinq Cercles de la Flèche, chacun totalement dédié à l’une des Cinq Vertus du Culte. Ainsi, il devra successivement faire preuve de Courage, de Justice, d’Humilité, de Force et de Résilience. Rares sont ceux qui parviennent à franchir les cinq Cercles et peuvent commencer l’ascension de la tour de la Flèche dont le sommet perce les nuages.

Chaque Cercle est dirigé par un Pontarque qui détient tout autorité sur les Innombrables qui y vivent. Chefs spirituels et militaires, ceux-ci commandent à une armée de guerriers en armures lourdes, les Chevaliers Protecteurs. À leurs côtés, officient les Imprécateurs, individus aux étranges pouvoirs mystiques ainsi que les Parangons, des adeptes tellement emprunts des valeurs d’une Vertu qu’ils ont décidé de stopper leur chemin pour rester à jamais au sein de leur Cercle.

Les membres de la Voie considèrent l’Aether comme un don d’Absolem, le Porteur de Vérité. Pour eux, la Faille au-dessus du Socle est une porte qui leur permettra de rejoindre leur divinité bienfaitrice. Les bâtisseurs du Culte ont maîtrisé un processus de fabrication permettant de créer un matériau aux propriétés extraordinaires appelé Pierre de Vérité.

Composée de poussière d’Aether mêlée à du sang, versée en quantité par les Innombrables, la Pierre de Vérité est pratiquement indestructible. C’est à base de Pierre de Vérité que sont fabriquées les Egides, les formidables armures des membres éminents de la Voie. Cette protection d’un blanc immaculé rend son porteur inexorable au combat, tandis que balles et sortilèges sont déviés.

Mais la véritable fonction de la Pierre de Vérité est autre. C’est en effet ce matériau, utilisé pour bâtir les murailles d’enceinte des Cercles, qui sert à la construction de la tour en elle-même. Aucun autre matériau connu n’aurait pu rendre possible l’élévation même de la tour, large à sa base de plusieurs dizaines de mètres et dont le sommet se perd dans les nuages.

Telle une titanesque aguille blanche, la Flèche est visible à des centaines de lieues à la ronde. Richement décorée et pourvue d’un interminable escalier en colimaçon, la Flèche est parcourue par un incessant flot d’Innombrables, portant chacun une Pierre de Vérité qu’il doit déposer au sommet inachevé de la tour. Ainsi, la Flèche s’élève chaque jour un peu plus haut, jusqu’au jour où elle franchira enfin la Faille qui déchire le ciel et permettra aux adeptes méritants de rejoindre Absolem.

Ainsi donc, les Innombrables servent un double but. A la fois ouvriers et soldats, leur multitude œuvre aux accomplissement de la Voie. Si un Innombrable venait à mourir, son sang serait récolté, puis mélangé au gruau saupoudré d’Aether qui sert à la création des Pierres de Vérité. Ainsi donc, un adepte adhérant au crédo de la Voie s’engage sur un chemin qui ne pourra le mener que vers la mort ou vers la récompense ultime, l’ascension de la Flèche, une fois celle-ci achevée.

Les membres de la Voie sont perpétuellement à la recherche de fragment d’Aether, afin de récolter assez de cette précieuse substance pour fournir aux bâtisseurs la matière brute dont ils ont besoin pour parachever la construction de la Flèche.

Menées par les Chevaliers Protecteurs, ces délégations parcourent les Rocs brisés, disputant aux Maisons d’Antalion et aux patrouilles du Fortin ces précieux gisements.

La Voie est une organisation immensément riche car chaque homme ou femme rejoignant ses rangs lui fait don de l’ensemble de ses possessions. Il n’est donc pas rare que les Pontarques fassent appel à des compagnies de mercenaires grassement rémunérés ou achètent directement l’Aether à des prospecteurs peu scrupuleux des Aetherguildes.

Les relations entre le Culte et les Maisons d’Antalion sont en revanche particulièrement tendues, les mages ayant souvent essayé de détruire la Flèche qu’ils voient comme une menace majeure pour leur suprématie. Les pouvoirs surnaturels des adeptes de la Voie, principalement les Imprécateurs, sont également très mal perçus par les Antalians qui se pensent être les seuls véritables possesseurs des arts mystiques.

Nul ne sait si c’est la réelle volonté d’Absolem ou l’environnement baigné de poussière d’Aether du Socle qui rend les membres de la Voie capables de tels prodiges. Mais il est un fait indéniable que les membres les plus influents du Culte sont dotés de prouesses impressionnantes, galvanisant leurs suivants ou déchainant des énergies mystiques qui échappent à la compréhension des mages.

La Flèche

La titanesque forteresse de la Voie est composée de cinq Cercles concentriques, d’une géométrie parfaite. Conformément aux principes du Culte, c’est une citadelle hiérarchisée et fonctionnelle où règnent ordre et discipline. En son centre, la tour inachevée qui lui donne son nom s’élance vers le ciel.

Pour un nouvel adepte, le long chemin vers l’ascension de la tour commence au pied de la Porte du Courage qui délimite le Cinquième Cercle.

Cinquième Cercle, le Courage

Le premier des cinq Cercles est dédié au Courage. Lorsqu’un Innombrable franchit ses portes, il abandonne son nom, ses possessions et son identité, revêtant une robe blanche au lourd capuchon masquant ses traits.

Désormais débarrassé de son ancienne vie, l’Innombrable découvre son nouvel environnement. Il travaillera de longues heures dans les dépôts des bâtisseurs, apprenant à façonner la Pierre de Vérité, sans en comprendre la réelle composition. Fasciné par les nuances bleues et rouges du mélange, l’adapte s’émerveillera de la blancheur immaculée du matériau achevé.

Mais la vie d’un Innombrable ne se limite pas à ces travaux manuels. Le Culte de la Voie est extrêmement ritualisé et les temps de prières ou de méditation sont nombreux.

Entre deux chiches repas, il apprendra à se servir du bâton qui lui est confié sous le regard sévère des stoïques Chevaliers Protecteurs.

Quand un des membres du cinquième Cercle quitte la Flèche pour rejoindre une délégation, il arrive fréquemment qu’il sélectionne une certain nombre d’Innombrables pour l’accompagner. Pour ces servants, il s’agit d’une occasion inespérée de faire montre de courage sur le champ de bataille. S’il survit au premier affrontement, un adepte aura le droit de franchir la porte de la Justice et de pénétrer dans le quatrième Cercle.

Quatrième Cercle, la Justice

Le Cercle de la Justice est le Cercle abritant le cœur administratif du Culte. L’Argenterie, formidable entrepôt fortifié dans lequel sont stockées toutes les richesses de la Voie fait face aux innombrables Chambres de Justice où sont longuement interrogées les Innombrables qui parviennent jusqu’au Quatrième Cercle.

Là, un ordre d’Imprécateurs spécialement entraînés pour déceler mensonge et tromperie, soumet chaque adepte à un interrogatoire minutieux dont certains ne sortiront pas vivants.

Les adeptes doivent faire la preuve de leur profond abandon de soi et de leur dévotion envers la Voie pour être autorisés à quitter les Chambres et franchir la Porte de l’Humilité qui les mènera vers le Troisième Cercle.

C’est également au sein de ce Cercle que sont situées les ambassades. Des représentants du Fortins y croisent les délégués des Maisons nobles d’Antalion, sous le regard sévère des Imprécateurs. En raison de son emplacement géographique stratégique, la Flèche est au centre des intriques du continent. Tandis que les mages espèrent pouvoir y négocier des fragments d’Aether, les guildes marchandes du Fortin viennent y troquer leurs marchandises, contre des denrées alimentaires.

S’il est strictement interdit pour un étranger de tirer une arme dans l’enceinte de la Flèche, les échauffourées entre les mages et les Communs du Fortin sont nombreuses. Tant que cela ne perturbe pas la vie quotidienne des adeptes, les Imprécateurs fermeront les yeux sur les tentatives d’assassinat ou de chantage auxquelles se livrent les ambassadeurs.

Troisième Cercle, l’Humilité

Le Cercle de l’Humilité est composé d’immenses champs ceints de lourdes murailles d’albâtre. Là, un Innombrable apprend à travailler la terre en se servant de ses mains. Inlassablement, jour après jour, il effectuera le même labeur. Pour la Voie, ce Cercle a une fonction vitale, car ce sont ses champs qui nourrissent les milliers d’âmes qui vivent dans les murs de la Flèche et fournissent au Culte des matières premières en grande quantité.

Ce Cercle est l’une des raisons principales de l’immense richesse de la Voie. En effet, entre les terres imprégnées de suie du Fortin et la morgue d’Antalion dont les habitants refusent de se plier à des tâches aussi ingrates, l’agriculture a longtemps été mise de côté sur Oriar. Devant l’incapacité de produire de quoi nourrir sa population, le Fortin a rapidement cherché à tisser des liens commerciaux avec le Culte. Bien que ces liens soient fragiles, la relation d’interdépendance commerciale entre la Flèche et le Fortin est à la base de la paix fragile qui s’est instaurée entre les deux grandes puissances.

Pour l’Innombrable qui réside au sein du Troisième Cercle, le labeur au champs est une tâche harassante mais vitale. Il doit y abandonner toutes ses ambitions personnelles et se dédier inlassablement au service du Culte.

Les champs de céréales qui constituent l’immense majorité du Cercle sont parcourus par des Imprécateurs qui observent les adaptes, attendant de déceler chez eux la lueur de la véritable Humilité. Seuls ceux qui s’adonnent à leur tâche avec dévotion, sans se soucier d’eux-mêmes, seront jugés dignes d’emprunter la Porte de la Force et de pénétrer dans le Second Cercle.

C’est au sein de ce Cercle que les Innombrables passent le plus de temps, souvent plus d’une décennie. Bien des adeptes ne franchiront même jamais ce Cercle, incapables d’appréhender la véritable nature de la dévotion nécessaire à la poursuite de leur chemin.

Second Cercle, la Force

Agencement étriqué de baraquements sommaires, de terrains d’entraînement et d’arènes de duel, le Cercle de la Force lourdement fortifié dispose de la plus importante garnison de Chevaliers Protecteurs de la Flèche.

Les Innombrables qui parviennent à ce niveau sont entraînés aux arts de la guerre. Les éminences de la Voie jugent en effet que seul un homme capable de se défendre les armes à la main peut véritablement être libre et affirmer ses convictions face au mépris du monde.

Sous la tutelle sévère du Pontarque et de ses Chevaliers, les Innombrables vivront l’ épreuve la plus physique qu’il aient eu à connaître jusqu’ici. Leur journée se résumera à s’entraîner et à prier. Les exercices militaires sont fréquents tout comme le nombre d’accidents mortels. Le Cercle de la Force est celui qui enregistre le plus haut taux de décès.

Lorsqu’un Innombrable se sent prêt, il peut défier en duel l’un des Chevaliers Protecteurs du Cercle. Les participants sont alors conduits jusqu’à une arène où, sous le regard des autres adeptes, ils livreront un combat au premier sang. Pour un Innombrable, vaincre un des Chevaliers se révèlera être une tâche presque impossible, et beaucoup périront en essayant, refusant de s’avouer vaincu.

Pour les rares élus à même de triompher, le chemin vers le Premier Cercle sera ouvert. Le Pontarque juge en effet que pour qu’un adapte puisse vaincre l’un de ses Protecteurs, l’intervention d’Absolem est nécessaire et qu’il ne lui appartient pas de s’opposer à la volonté du Porteur de Vérité.

Premier Cercle, La Résilience

Le Cercle de la Résilience est constitué d’une seule épreuve, la dernière mais la plus terrible de toutes. L’adepte arrivé là n’aura qu’une journée et une nuit pour se reposer, se laver et se purifier.

Il prendra son dernier repas puis s’emparera d’une Pierre de Vérité.

Il devra ensuite gravir les interminables marches de la Flèche pour apporter son précieux chargement au sommet, permettant à la tour de continuer à s’élever. L’ascension est périlleuse, tant pour le corps que pour l’esprit. La Flèche s’élève si haut dans le ciel qu’il faut plusieurs jours pour gravir ses escaliers étroits et les risques de chute sont constants. À l’approche du sommet, la fatigue et le manque d’oxygène constituent des pièges mortels.

S’il survit à l’ascension et parvint à redescendre, un Innombrable sera enfin considéré comme ayant accompli le chemin qui l’a conduit de son ancienne vie aveugle à sa renaissance éclairée.

L’adepte se présente alors devant le Pontarque du Cercle qui lui fait don d’une Egide et d’un nouveau nom.

Désormais rebaptisé, ce véritable fils du Culte pourra choisir une affectation qui lui convient, en dehors des plus hautes distinctions de la Voie.

Tactiques de combat

L’organisation extrêmement stricte et stratifiée de la Voie se retrouve dans tous les aspects de la vie de ses adeptes, y compris dans leur manière de combattre. Les délégations de la Voie comprennent un petit nombre de membres influents du Culte et leurs dizaines de suivants.

Alors que résonnent les hymnes du Courage, les Ouailles exaltées se lancent au combat. À leurs côtés, marchent lourdement les Chevaliers Protecteurs, véritables murailles vivantes avançant inexorablement vers l’adversaire, brandissant des armes bénies par les Imprécateurs. Laissant leurs suivants et les Chevaliers engager l’ennemi, les éminences de la Voie commandent depuis les rangs arrières, utilisant leurs talents mystiques pour galvaniser les Innombrables et déchaîner les pouvoirs du Culte sur ceux qui s’opposent à leur volonté.

Alors que s’élève l’hymne de Justice, les adaptes de la Voie se parent d’un bouclier de lumière scintillant qui détourne les sorts des mages et les prémunit des tours pendables des soldats du Fortin. Ainsi protégés, les guerriers de la Voie continuent leur avance inexorable et engagent le combat.

L’hymne de l’Humilité est ensuite entonné, plongeant les opposants de la Voie dans les affres du remord. Comprenant leur erreur, les égarés se figent sur place, incapables d’utiliser leurs pleins pouvoirs tandis que leurs péchés reviennent les hanter.

C’est alors que sonne l’unique et dominante note de l’hymne de la Force. La puissance des coups des vrais fils de la Voie s’en retrouve décuplée, un Innombrable pouvant briser de la roche à main nue ou enfoncer l’armure sommaire des soldats des Aetherguildes. Pour les Chevaliers Protecteurs lourdement armées, c’est une occasion inespérée de porter le coup de grâce.

La victoire étant proche, les survivants entonnent fièrement le chant de la Résilience, poussant en avant les guerriers rendus presque immortels. Les coups des derniers adversaires sont détournés, les plaies se referment d’elles-mêmes en quelque minutes, nul ne pouvant s’opposer à la volonté de la Voie.

Une fois la bataille terminée, le sang des Innombrables tombés au combat est récolté dans des fioles portées à la ceinture de leurs compagnons plus fortunés. Si un membre éminent de la Voie venait à périr, son corps serait ramené à la Flèche. Son Egide sera refondue par les bâtisseurs et son corps plongé dans les flammes purificatrices. Une cérémonie rendra hommage au défunt, dirigée par les Imprécateurs du Cercle.

Armurerie de la Voie

Les Egides

Les armures lourdes des dirigeants du Culte sont des protections formidables faites de Pierre de Vérité. Plus légères qu’elles n’y paraissent, leur conception restreint néanmoins les mouvements du porteur. La solidité à toute épreuve de ces armures et l’une des plus grandes forces des guerriers de la Voie, capables d’avancer sous le feu nourri de l’adversaire pour délivrer la justice du Culte au corps à corps.

Forgées pour un individu unique, ces armures sont gravées de runes mystiques et de cantiques. Lorsque sont entonnés les hymnes des Vertus, ces runes se mettent à luire, renforçant les pouvoir des chants des adeptes et conférant d’étranges pouvoirs à leur porteur.

Les Sigils

Fabriqués par les Imprécateurs, les Sigils sont des tablettes d’argile gravées de runes et enchantées par de puissantes prières. Inscrites sur la tablette à l’aide de poussière d’Aether diluée, ces prières entrent en résonnance avec les hymnes votifs de la Voie. Elles peuvent alors être brisées pour libérer le pouvoir qu’elles contiennent.

Les Sigils sont aussi variés qu’efficaces. Certains contiennent des rayons de lumière capable d’aveugler les ennemis du Culte ou de puissants enchantements capables de bannir les créatures invoquées dont se servent les mages d’Antalion.

Les plus complexes des Sigils peuvent puiser dans les vertus de leur porteur pour décupler sa force ou à vitesse. Bien des mages d’Antalion ont essayé de récupérer un Sigil intact, pour en percer les secrets. Cependant, les membres de la Voie sont bien conscients de l’importance de ces tablettes runiques et feront tout leur possible pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains de leurs ennemis.